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LE HASARD DE LA LOUCHE

LE HASARD DE LA LOUCHE
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14 avril 2010

Mes remèdes anti prise de tête

Oui donc...on parlait de quoi déjà?

Ah voilà, de psychologie de baignoire et d'expiation par la prise de tête.....Je rajouterais bien quelques points de suspension........

Oui mais j'ai également de très bons remèdes anti prise de tête. Alors sans ordre particulier:

  • nager dans le lagon avec mon nouveau maillot Princesse Tam-Tam qu'on trouvera ici
  • une parole rassurante de mon homme qui restera un secret bien gardé
  • la réalisation d'un nouveau serre-taille pour la danse, prochainement
  • et puis danser, danser, danser.

Bon, au lieu de flâner, je ferais mieux de me concentrer sur mon projet professionnel.

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14 avril 2010

Psychologie de baignoire

Si vous vous attachez à ma chronique, vous constaterez, au fil du temps, que je suis un peu psychomaniaque. Ce terme ne semblant pas exister dans mon Robert de poche, j'opte pour la définition suivante: "se dit de quelqu'un qui veut analyser la vie à travers le prisme de la psychologie".  

Oui avec moi tout peut tourner à la psychologie de baignoire (je réfléchis beaucoup sous la douche), avec plus ou moins de pertinence en fonction de mon état d'esprit général. 

Je suis aussi du genre à me poser tout un tas de questions, comme on égrènerait un chapelet, comme on réciterait une litanie. 

L'expiation par la prise de tête, vous connaissez? Une manie à maîtriser absolument dans mon cas....

Sur ce, je vais prendre ma douche sur cette envolée.

 

12 avril 2010

Retour sur le bilan de mes compétences

Allez, je triche un peu dans le déroulement de ma chronique. Je dois remonter le temps pour reprendre le cours des choses.

En juillet 2009  j'ai voulu essayer le bilan de compétences. Le montage administratif et financier a demandé deux mois puis d'octobre à décembre j'ai régulièrement rencontré une psychologue du travail.

Objectif annoncé de la démarche: confronter mes réelles motivations et compétences à mon projet de reconversion. Je m'étais alors mis en tête de suivre une formation en psychologie du travail.

La première séance a frisé le ridicule. Au moment de retracer mon parcours depuis la fin du lycée, j'ai éclaté en sanglots. Enfin, cette approche en vaut bien une autre... Tout au long de cet exercice, j'ai essayé de respecter la principale règle du jeu:  ne pas se mentir à soi-même.

Quelques tests psychotechniques et corrélations plus tard, me voici face au bilan de mes compétences. Passée la vague impression de lire un horoscope, j'ai trouvé le résultat de notre travail assez plausible. En substance on me conseille, étant donné mon tempérament autonome (indépendant), passionné (impulsif) et curieux (dispersé),  une pluri-activité: à côté d'un métier de base, je jonglerai avec deux ou trois autres métiers dans les domaines de la création et de la formation.

Dans ma tête j'avais opté pour la combinaison suivante: 

  • une formation et un titre professionnel en psychologie du travail pour devenir consultante,
  • une activité de création d'accroches publicitaires en tout genre,
  • une formation par correspondance de lecteur-correcteur (je l'avais presque oubliée celle-là).

Quatre mois plus tard j'ai déjà entièrement revu ma copie et c'est bien ce qui m'inquiète....

 

 

12 avril 2010

Tienbo larg' pa

Il y a parfois des avis qui tombent comme des sentences.

Voici une sélection de petites phrases, pénibles rengaines à mes envies d'autre chose: 

  • C'est déjà bien d'avoir un travail.
  • De quoi te plains-tu?
  • De toute façon tu resteras une éternelle insatisfaite.

Tienbo larg' pa!

A l'occasion, je vous parlerai de mes origines créoles....

11 avril 2010

Le hasard de la louche.....

Voilà, je rejoins la "blogosphère". Moi qui pourtant...

Je ne tiens pas particulièrement à exposer ma vie mais vu les circonstances (j'y arrive bientôt) je me suis dit que cette chronique pourrait bien faire office de thérapie. Le divan de la toile m'a eu l'air confortable: s'y dévoiler sans se montrer et imaginer que quelque part, quelqu'un vous lise avec la distance de celui-celle qu'on ne rencontrera pas.

Je me suis réveillée ce matin dans la peau d'une Juliet Randall, l'une des fleurs séchées du bouquet d'Arlington Park. De ce roman de Rachel Cusk, je n'ai gardé qu'une impression de claustrophobie. Imaginez un peu...Alors j'ai repensé au dîner que j'avais organisé la veille. La soirée pourtant a été particulièrement agréable et j'ai été enchantée de retrouver des amis, perdus de vue, du collège et d'ailleurs. Mais à la question, "Et toi tu fais quoi dans la vie maintenant?", la oh-que-trop familière bouffée d'angoisse m'a vidé le coeur. Ma non-réalisation professionnelle me gêne tellement que plusieurs fois déjà je me suis surprise à mentir, histoire de retoucher un portrait qui ne me ressemble pas.

C'est vrai, je me déçois et cruellement. Qu'est-il arrivé à la première de la classe, curieuse de tout, enjouée, enthousiaste et promise à un avenir un peu plus brillant que celui de ses camarades? Après mon baccalauréat mention très bien, j'ai suivi un parcours académique remarquable. Et puis après? Et bien pas grand chose. Je travaille depuis bientôt six ans, j'en suis à mon quatrième employeur, en ces temps de crise beaucoup m'envieraient. Oui mais, je n'ai rien accompli. Quand S. me parle de ses projets, de la revue qu'il a créée et C. des documentaires qu'elle réalise, sous l'admiration pointe la frustration. Je ne pense pas être jalouse...juste un peu envieuse...

Ne vous méprenez pas, ce vide professionnel n'est pas toute ma vie mais j'ai simplement peur qu'il le devienne.

Parce ce que j'en ressens le besoin, ce blog sera donc le journal de bord de ma reconversion reconstruction professionnelle.

Parce que, sur certains points, il ne faut jamais s'en remettre au hasard de la louche...

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